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Mon expérience de mort imminente racontée

Laisse moi te raconter mon expérience incroyable de mort  imminente ...

Toute cette histoire commença lors d’un magnifique été de l’année 2011. J’avais 23 ans et je me pavanais à l’idée de faire mon année d’échange universitaire en Russie d’ici quelques mois dès la rentrée. Mais j’en étais encore loin et pour le moment, il s’agissait de faire la fête !

 

Qu’est-ce que j’aimais ça, c’était impératif. J’aimais bien me rassembler avec mes amis selon les us et coutumes pour partager un moment bien arrosé.  Pour cette fois-ci, il s’agissait de participer à un festival de musique non loin de chez moi, à quelques kilomètres, avec mon frère et ma sœur. En famille donc cette fois-ci, il y avait aussi des amis et notre cousin.

C’était un petit festival musical très local, très franchouillard, sans chichi et où il faisait bon sympathiser avec les autres festivaliers. On avait installé notre camion avec la sonorisation à l’intérieur, 2 canapés qui formaient un angle sur le côté droit du camion, 2 fauteuils dans le reste d’espace pour formuler un espace carré et des tapis tapissaient le sol de manière à créer notre espace et passer la soirée confortablement.

L’heure était à l’amusement et la détente. On buvait peu d’alcool et on fumait même de manière plus mesurée qu’à l’habitude, dirait-on. Mais il y avait une raison à cela. L’ami de ma sœur avait ramené une surprise à laquelle on  s’attendait… Une petite spécialité cultivée localement mais dont l’origine de la souche mère était péruvienne. Une variété de champignons à psilocybine aux propriétés thérapeutiques pouvant avoir des effets psychotropes, hallucinogènes.

Excellent ! Tout pour passer une bonne soirée en famille!

 

L’initiateur nous explique qu’il faut les mâcher longuement et qu’on peut manger un peu de chocolat pour que le goût acide soit masqué lors du masticage. Il nous en donna 3 chacun, mais comme j’étais un peu plus massif physiquement que les autres et me souciant que cela me fasse vraiment de l’effet, je lui demandais qu’il m’en rajoute autant que faire se peut. Je comptais avec amusement le nombre de champignons qui passèrent sous mastication. Et d’un, et de deux, et trois … quatre, cinq, six, sept, huit, neuf… et je crois que le compte y était pour que ce soit vraiment palpitant.

 

Cela a mis pas mal de temps avant que les premiers effets se fassent sentir. En réalité, je pense qu’ils étaient déjà présents avant que j’en prenne conscience. Ce n’était pas désagréable mais tout était devenu comme moins stable. On ne faisait plus les choses avec la même logique, comme si les choses n’avaient plus d’importance. On va se déplacer d’un point A à un point B, et puis en fait non, ca ne sert à rien et on revient à sa place. En fait, on y va. Et puis non, on revient. « Oh tiens, ça c’est drôle » m’exclamais-je. Une simple banane pouvait commencer à nous faire rire. Et puis quelqu’un s’esclaffe de rire à côté, alors on rigole et tout s’enchaine avec amusement et viralité.

 

Mais quand même, quelque chose de profond ne me rassurait pas. Ou plutôt, c’est comme si l’assurance de la cohérence des choses avait disparu. Ce sentiment ne me lâchait pas. J’étais pensant et je commençais à analyser mes pensées comme pour me rattacher à quelque chose. Mon frère et ma sœur le vivait plutôt bien et assurait vraiment lors montée. Ils étaient dans le mood et en les observant, cela me rassurait un peu plus. J’avais l’impression que tous les sentiments qui montaient en moi souhaitaient faire figure de pressentiments. Je n’avais pas totalement idée de la grandeur et la puissance chamanique et ritualiste de ce genre de produit, ni de ce que cela pouvait produire. Je prenais donc les choses comme elles venaient avec une appréhension de plus en plus renfermée.

 

Je me rappelle d’un moment particulier quand je me retrouvais seul assis en dehors du « cocon familial » à ressentir et vivre une émotion particulière. Cela concernait ma petite amie avec qui j’étais à ce moment-là. Ma petite sœur et son ami me rejoignirent et souhaitait partager ce moment avec moi. Elle avait bien « capté » cet instant car les effets psycho-actifs l’était réellement devenu et la communication se faisait à d’autres niveaux.  « Vas-y, dis-nous ce que tu ressens » me proposa-t-elle, sachant pertinemment bien par quelle phase je passais.

 

Je lui répondais en citant simplement son prénom « Hélène ». Et ma soeur de retourner :  « Oui, Hélène.»

« Que se passe t’il avec Hélène » ? » rajouta-t-elle.  « Et bien, je me sens mal pour elle, je ne sais pas pourquoi » me confies-je enfin. Avec le départ en Russie, je n’osais me dire que cela pourrait avoir un lien possible en restant simplement figé sur mes émotions et en faisant continuellement travailler ma logique qui finalement s’évanouissait tel un tourbillon sous mes pieds.

 

Il était déjà tard, il devait déjà être proche de minuit quand la luminosité portée par les effets commencèrent à se caler sur un autre spectre. Ou plutôt que le spectre et le diapason sur lequel j’avais l’habitude de vivre s’était étendu sur une valeur beaucoup plus large. Il devait faire nuit noire, mais je voyais comme en plein jour, avec une légère teinte grisâtre. Je voyais tout parfaitement en détail et les sonorités étaient absolument démentes. Mais cette sensation de vide en moi ne me lâchait pas et m’appuyait de plus en plus sur le cœur. C’était d’un inconfort déconcertant. Je décidais de ne pas rester seul plus longtemps et de rejoindre le groupe et une fois revenu je me pris d’avoir des hallucinations un peu plus surprenantes. Chacun s’exclamait selon son degré d’inspiration pour exprimer ce qu’il ressentait. C’était ni drôle dans l’ensemble, ni explicable en soi, chacun jouait son rôle qu’il vivait et accueillait son expérience à sa manière.

 

Puis les choses s’affirmèrent vraiment, lorsque mon cousin s’égosillant de quelque chose qui n’avait plus d’importance pour moi attira mon attention. Le visage que je percevais ressemblait alors le temps d’un flash à un zombie, comme un mort-vivant, puis cela se répéta pour les autres. Je n’osais pas y croire.  Puis cela s’est calmé, bien heureusement. Ce fut morbide et épouvantable. Quelques instants plus tard, il me sembla même voir une sorte d’être rouge, d’une demi taille humaine, un peu diabolique et qui ne faisait pas partie de la soirée. Je le vis très furtivement  passer entre un fauteuil et le camion, de manière très rapide,  comme si vous étiez au fond d’une ruelle entre 2 immeubles et qu’au bout de celle-ci vous voyez passer une voiture entre les 2 murs en une micro-seconde.

Il fut temps pour moi d’aller m’asseoir un instant, car c’était quand même choquant. Je me réfugiais dans le camion pour m’installer sur les matelas entreposés.

Je voyais ce qui se passait à l’extérieur du camion par la porte coulissante et voyant que quelque chose n'allait pas en moi, je cherchais à redevenir lucide. Tout le monde échangeait convenablement et avec amusement, et cela me redonnait de la gaîté au cœur. On me parlait de l’extérieur et je répondais à voix très basse à tout ce qu’il me disait. Mais quand même, ma sœur gardant un œil sur moi, se rapprocha et me proposa de ressortir du camion et de rester dans l’ambiance créée par les manifestations de chacun. Me disant que ce n’est pas une mauvaise idée, je lui répondis par un oui un très faiblard, porté par un soufflement.

Même si j’entendais parfaitement tout ce qu’il se passait, j’avais vraiment l’impression de faire face à quelque chose en moi. Aucune sensation que j’avais connue dans toute ma vie ne se rapprochait de celle que je vivais à cet instant. Comme si ce vide qui se créait en moi atteignait son paroxysme. Cela ressemblait à une tristesse largement voilée et inconsciente que j’essayais de comprendre en vain. Comme si je commençais à ressentir que chaque geste avec une incidence sur ma force vitale en général. Mon souffle s’amenuisait et je cherchais à l’économiser. Ce vide s’intensifiait en moi et fut rapidement remplacé par une sensation d’étouffement. Une suffocation insondable s’étendait dans toute ma poitrine. Cela devenait à peine normal. Je me sentais blanc-violacé et froid de l’intérieur. Comme une sensation d'extinction m'envahir.

 

Finalement, je décidais de me relever à la demande de ma sœur. Lorsque je franchis la porte du camion, j’avais la ferme volonté de m’exprimer en disant : « Là, ça ne va … »

 

Mais c’était trop tard. L’image suivante que je vis n’était plus en lien avec le fil de l’histoire, car je me voyais du dessus. Je me voyais de dessus et en même temps, je faisais partie d’un espace sans limite, infini. C’était noir ; je n’avais aucune idée de l’endroit où je me trouvais et je ne m’en suis même pas posé la question. D’ailleurs, j’étais ni debout, ni assis, mais je flottais dans un espace inconnu. Et en parallèle à cet espace, je pouvais voir ce qui se passait avec le vrai moi, celui dont je venais de me séparer. Je voyais mon corps allongé par terre, droit et les mains se rejoignaient sur ma poitrine. Tout le monde qui était présent ce soir là avec moi m’entourait de manière très égale et étaient comme positionnés en prière. Tout cela avait un aspect très religieux.

 

Dans cet état de flottement, je ne comprenais rien de ce qu’il se passait car je me sentais détaché de tout. Aucune émotion n’émanait de moi. Je me rappelle juste que je voulais dire que « là, ce ne va pas »  mais je ne savais même plus pourquoi et même si c’était il y a peine 15 secondes, cela n’avait  déjà plus aucune importance.

Je me sentais absolument détaché de toute émotion humaine se basant sur des processus chimiques avec comme support les fabricants, un corps physiques, des glandes hormonales ou autres, des nerfs, de l’énergie, etc... Le raisonnement concernant la situation était vraiment ultra basique. Plus rien ne m’offusquait ni me rendait joyeux. Je ne virevoltais plus à me dire si c’est bien ou si c’est mal, car je me sentais séparé de toute dualité. Et même tous ces aspects-là, je ne les comprenais pas car je les vivais simplement, mais surtout j’avais bien l’impression de connaître cet espace, car je m’y sentais tout à fait à l’aise et cela ne suscitait en moi aucun questionnement. Je flottais sans me poser de question et sans avoir à m’occuper du temps, car il n’y en avait pas non plus. Par contre, c’était très doux et l’espace correspondait parfaitement et logiquement à l’état dans lequel j’étais. Comme si là, je me sentais parfaitement bien.

 

Mais dans tout cet espace raisonnait un écho, une voix pimpante qui avait l’air de répéter maintes et maintes fois la même chose. Cet écho se définissait de plus en plus et était de plus en plus clair. D’abord, je n’y prêtais pas vraiment attention, mais une forme de panique se fit ressentir car c’était en réalité un cri d’alerte répétant mon prénom sans cesse : « Xavier ! Xavier ! Xavier ! … ». Ma conscience, car c’était bien la seule chose avec laquelle je me ressentais encore un peu rattaché, me fit comprendre que cet acharnement révélait quelque chose d’incohérent, mais sans créer quelconque peur en moi. Ce cri perça finalement et suscita finalement en moi de l’étonnement, sans vraiment non plus m’étonner car tant de stridence et d’effroi me semblait décalé par rapport au lieu où je me situais et de l’aspect dans lequel j’étais, alors je posais simplement la question suivante : « Mais pourquoi est-ce qu’ils crient ? ».

 

Et sans plus attendre, une réponse me parvint d’une voix provenant de nulle-part mais dont je savais que je pouvais entièrement faire confiance. Cette voix raisonna en moi d’une grande clarté et me répondit finalement :

 

« Parce qu’ils ont besoin de toi et il est trop tôt pour toi, il faut que tu y retournes ».

 

En un très bref instant je crus percevoir un grand visage, mais cela fut extrêmement court car j’amorçais déjà un plongeon.

 

C’est là que l'instant brutal commence vraiment.

 

Instantanément, je ressentis mon premier battement de cœur et ma conscience se faire aspirer dans mon enveloppe corporelle. Je me vis retourner à ma place initiale en un éclair, comme si tout avait défilé autour de moi comme dans un vortex ultra puissant.

Peu sans peine, mon cœur reprit la danse des battements qui retentirent dans tout mon corps et dans un enchainement parfaitement mécanique, je ressentis quasi instantanément mon cerveau se remettre en fonctionnement, tel un ordinateur qui avait été totalement arrêté et que l’on remet à fonctionner. Dès ce démarrage, je ressentis parfaitement chaque battement de cœur, milli seconde après milli seconde, ainsi que tous les processus de fonctionnement biologique du corps humain. Si je ressentais si bien mon cœur, c’est parce qu’il me faisait un mal incommensurable dont seule une personne pouvant décrire la même sensation aurait un poignard enfoncé dans celui-ci. C’était un déchirement. Toutes les sensations réapparaissaient massivement, en même temps.

 

La prise de conscience était au plus haut niveau jamais exécuté dans ma vie. Je comprenais tout, absolument tout ce qu’il venait de se passer. Non seulement, je comprenais tout, mais j’étais omniscient car je comprenais tout les processus qui se passait en moi, en même temps que de ramener avec moi ce que je venais de vivre et en même temps que de revenir à moi. J’ouvris les yeux et je répondis finalement à ma sœur « Oui, oui, je suis là, je t’ai entendu».

Au même instant, je ressentais que cette douleur s’apparentant à un caillou dans un moteur s’amenuisant tranquillement et que le fonctionnement de la pompe – cœur se faisait de plus en plus facilement. Je ressentais qu’une main invisible était en train de me retirer tout ce poison et de ré-actionner mon cœur. Je comprenais surtout que la grâce divine m’épargnait de ce quelque chose et m’avait fait un cadeau.

 

Je n’avais pas été dans le coma, mais j’avais été en fait tout simplement mort, réellement mort. Je m’étais littéralement empoisonné car je venais de faire une overdose.

Toute cette stupeur venait se mélanger en moi en même temps que de reprendre conscience et de me retrouver au milieu des miens qui virent avec soulagement que je revenais à moi. « Ecartez-vous tous, laissez le respirer » fit ma sœur dont je reconnaissais la voix qui m’avait rappelé de "de l’autre côté du rideau".

 

Sous le choc, je faisais face à un tsunami de prise de conscience et de sensations. Je devais paraître déboussolé, mais j’étais au sum-mum de la conscience.

Je me sentais connecté à tout et je me relevais tranquillement. Je laissais un petit peu cette giga compréhension de côté et je décida de donner un coup de main à l’instance céleste dans ce processus de nettoyage. Je demandais 2 bouteilles d’eau bien remplies. Très rapidement, je pu amorcer mon nettoyage d’estomac pour que la digestion ne reprenne pas où elle s’en était arrêtée. Je vous passe les détails d’un lavement d’estomac fait maison que je fis avec une grande facilité. Je pu boire enfin beaucoup d’eau avant de revenir à la post réalité que je connaissais, bien physique, bien palpable, bien bruyante, lourde, douloureuse et pleine d’émotions.

 

Je regardais déjà tout autour de moi d’un autre œil. Je regardais mes mains, mes pieds et tout mon corps et je comprenais à ce moment que plus rien ne serait comme avant. Ce que je voyais était physique, mais il y avait autre chose d’absolument grandiose. L’intellect voulait saisir et raisonner de tout ce qu’il se passait, mais le cœur en était à la rémission et c’était ma priorité.

 

La soirée était loin d’être terminée. Avec une conscience et des perceptions tactiles, visuelles, auditives et sensitives gonflée à 100%, je voyais tout ce spectacle d’un œil complètement désabusé. Pas à un seul moment l’idée m’est venue de me dire d’aller me reposer. Mon frère et ma sœur n’était qu’au début de leur aventure psychédélique.

Ma sœur était encore sous le choc car elle avait profondément ressenti tout ce qu’il m’était arrivé, elle tombait dans les pommes toutes les 30 secondes et revenait à elle pour le même temps et c’était à mon tour de la soutenir. Je lui disais que maintenant tout allait bien. Mais rien à faire, les émotions étaient trop fortes et cela se répéta pendant quelques minutes. Elle se remit enfin. Tout le monde avait très bien compris ce qu’il s’était passé avec moi, mais c’est bien à ma sœur que cela rongeait le plus le cœur. Les autres étaient déjà dépassés par leurs effets et ne savaient pas comment réagir et se laissèrent aller à leurs hallucinations respectives. Seule ma sœur et son ami avaient cette force de résistance plutôt impressionnante à ces effluves. On ne se lâchait plus d’une semelle. On pouvait ressentir parfaitement ce que l’autre ressentait et même savoir ce dont à quoi il pensait.

Toute la soirée ma sœur n’a fait que de me répéter «  je ne voulais pas que tu partes », ou autre chose comme « j’ai tout de suite pensé à Maman », « qu’est-ce qu’elle serait devenue avec ça ? » me fit-elle plusieurs fois.

Une fois que les effets se firent ressentir légèrement plus faibles chez eux, on prit la décision de rentrer. On ne se sentait pas capable de rester au camping et on avait la seule possibilité pour rentrer que de prendre un scooter pour emprunter un chemin de bord de rivière à quatre : moi, ma sœur, son ami et une autre amie. On longea la rivière en roulant tranquillement sur ce scooter qui supportait très bien ses quatre passagers. Au volant, je ne cessais de refaire passer les scènes dans ma tête et de rationaliser. Tout était déstructuré, mais l’idée générale était finalement assez simple, je comprenais petit à petit que j’étais un miraculé.

 

Une fois arrivé à environ 4 heures du matin, ma mère était bien sûr réveillée et nous attendait. L’instinct que quelque chose s’était passé. Elle nous demanda si tout c’était bien passé, mais je préférais laisser ma sœur alors lui répondre. Ma voix n’était pas capable de me soutenir et même, que lui aurais-je dit ? la vérité ?

En toute fin se forma quelque chose de tout à fait surprenant, comme un micro climat au dessus du village où l’on était. Un orage s’était formé juste au dessus de nous. Il ne pleuvait pas et il n’allait pas pleuvoir. Mais le tonnerre qui éclata était d’une puissance bluffante. Chaque éclat résonnait au plus profond de mon âme. Allongé dans mon lit, j’aurai cru qu’il était juste au dessus de ma tête et ce voulant d’une grande insistance. J’ai pu ressentir très nettement qu’un message m’était adressé personnellement à travers tous ces coups à répétition. Un message voulant me faire comprendre de ne plus jamais recommencer car je n’étais pas du tout sur la bonne voie. J’étais absolument terrifié et rien n’y faisait pour calmer cette douleur qui perdurait dans mon cœur suite à ce que je venais de vivre …

 

 

Je ne dormis pas durant les trois jours qui suivirent. Je restais plusieurs mois assez instable psychologiquement sans trop le montrer. Quand je me ressassais ce moment-là, je sentais le haut de mon corps qui commençait à basculer d’avant en arrière et ce pendant presque 6 mois. Le plus long fut, je crois, la position de mes mains croisée l'une dans l'autre entre les doigts, qui laissèrent une empreinte psychologique très profonde. Si je les croisais complètement de part et d’autres jusqu’aux entre-doigts, cela me rappelait aussitôt cette soirée car je l’avais passé avec les mains dans cette position la plus grosse partie du temps et je me sentais tourner de l'oeil. Le signal m’était envoyé directement et me faisait ressentir un profond mal être à chaque fois que je les croisais et les resserrais malencontreusement. Ceci dura plus de 3 ans jusqu’à ce que je ne commence à m’ouvrir sur ce sujet...

C'est là que tout mon travail introspectif a débuté.

Dans la video suivante, je raconte de manière encore plus détaillée mon expérience de mort imminente.

Dans cette video qui suit, je raconte mon parcours d'avant et après mon EMI / NDE.

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